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Salut.. euh pas ou commencer? Autant me présenter, je m'appelle Dante Aaron Thorne et je suis né il y a 25 ans de cela, le 15 janvier 1980 dans une petite ville paumé des états unis, vous voulez vraiment savoir ou ? ça ne vous dira rien, mais d'accord.. Lusk, dans le Wyoming. Vous voyez bien que vous ne connaissez pas. Alors, ensuite que dire d'autre.. je viens d'une famille de bourges, mon père avocat et ma mère chirurgienne.. J'ai donc passé un début d'enfance on ne peut plus heureuse, baigner dans le luxe, seul hic ? Et bien... j'ai dû apprendre à vivre sans jamais voir mon père, ou pratiquement jamais, parce qu'il rentrait toujours très tard le soir. Heureusement, ma mère, très aimante, sut combler ce vide. Je suis fils unique et j'avoue que parfois ça m'a pas mal souler. A part ça, j'ai depuis tout gamin un rêve, devenir un grand médecin reconnut. Un peu étrange comme passion pour un gamin hein? On s'attend souvent à ce que les enfants choisissent astronaute, ou pompier et soient soit dégoutés, mais non, pas avec moi, j'étais l'exception.

Il y eut cependant un drame durant mon enfance, drame qui changea tout dans ma vie.. j'étais pas mal révolté, je dois bien l'avouer, mais ce n'est pas cela le plus grave. Quand j'avais quatre ans, alors que nous venions d'emménager en ville, ma mère s'est faite assassinée par un taré en liberté, un dingue échapper de leur asile soit disant super sûr. Je vois encore la scène se dérouler sous mes yeux, horrible scène macabre, du sang partout des cris, des pleurs.. j'ai vu cet homme tranché la gorge de ma mère, caché derrière la porte de ma chambre à peine ouverte, sans qu'aucun son ne sorte de ma bouche, j'étais littéralement pétrifié sur place. Après avoir molesté ma mère d'au moins 15 coups de couteau, il remarqua malheureusement ma présence et ce précipita vers moi, me donnant un violent coup dans la tête avec la porte. Quand je repris conscience, des policiers et mon père étaient là, autour de moi. Je me rappelle avoir vu mon père pleuré toutes les larmes de son corps, tandis que moi, je restais de glace, choqué. Je me souviens avoir entendu l'un des policiers dire " Ce gosse va mal tourner.. j'en suis sûr. Un choque pareil ça ne s'efface pas. " il ne croyait pas si bien dire...

Après ce drame, je me suis renfermer sur moi-même, je suis devenu complètement insociable, restant des journées entières enfermer dans ma chambre et développant peut a peu des crises de colère très violentes, que même mes professeurs ne savaient maitriser. Il m'est arrivé de boxer un camarade en primaire et de me faire exclure de l'école pendant des mois et des mois. Plus cela allait, plus mon père s'éloignait de moi, ne comprenant pas d'où venaient ces crises et craignant que l'on ne m'envoie à l'asile lors du contrôle plus tard à mes 15 ans. Je dus alors me gaver de médicaments, déjà tout jeune, vers 5-6 ans, pour contrôler ces excès de colère, excès qui resteront surement a vie... Je n'ai aucune idée d'où ça vient, je sais juste que ça à commencer peut après le meurtre de ma mère. Je ne sais comment j'ai réussi à passer le scan a 15 ans sans que l'on ne m'envoie à l'Asile, peut être n'étais-je pas dangereux pour la société..

Dès que j'eus l'âge, je suis entrer dans une école spécialisée, pour y faire des études de médecines. Je dus encore gérer mes crises d'ailleurs. Je laissais finalement tomber les études au bout de quelques années, décidant d'aller plutôt travailler dans l'Asile. Ne me demandez pas pourquoi j'ai fait ça, je ne saurais pas quoi vous répondre. Peut être que dans le fond je cherche à retrouver l'assassin de ma mère, je n'en sais rien.. tout ça cela bien loin derrière moi désormais. Voilà un an déjà que je travaille à l'asile comme gardien et, que dire, si ce n'est que l'ambiance là dedans est vraiment pesante. Entre les cris, les pleurs, les "rires sadiques" des cinglés... De mon côté, j'ai de plus en plus de mal à maitriser mes pulsions, les médicaments ne font presque plus rien, je ne sais combien de temps je vais tenir encore.