Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. (FREE)
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Sujet: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. (FREE) Mer 20 Juin - 22:03
« Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout.» Fight Club
Il n’était pas croyant. En rien. Il n’avait la foi ni en dieu, ni en l’être humain. Ce n’était pas faute d’avoir reçu une éducation religieuse de la part de sa mère, les peu de fois qui lui avait été donné de s’occuper de lui. Elle était catholique, priait avant le repas et portait une croix bénite au cou. Ironique lorsque l’on sait qu’elle avait bafoué les dix commandements plus d’une fois. Mais elle s’était surement repentie, avouer ses fautes et vivre paisiblement loin de sa famille, loin des drames. La religion ne servait qu’aux âmes torturées. Elle leur offrait l’occasion d’être pardonner pour leur fautes, aussi ignoble soit-elle. Sa mère irait au paradis et sa sœur était condamnée à l’enfer pour s’être arraché la vie. Il n’y avait aucune justice, même dans la mort. L’impact d’une éducation pareil s’écroule brutalement lorsqu’on y pense à deux fois. En tout cas s’était le cas de Marshall qui s’était assis et adossé au mur, près des portes larges menant à la chapelle. Quelqu’un entra; une jeune fille à peine plus jeune que lui tira l’une des portes avant de s’introduire seule dans ce lieu de pseudo paix. Jamais depuis son arrivé à No man’s land, le jeune Griffiths n’avait mit les pieds dans ce lieu saint. Il se contentait de se présenter au côté des portes closes. Il était l’une de ces âmes brisées, mais il ne faisait pas partie de ces gens qui s’en sortent en récitant un « Notre Père ». Cela aurait été trop simple de croire et d’être pardonné. La religion était une issue qu’il ne pouvait atteindre. Les prièrent ne chasseraient jamais ses remords et ne lui rendrait pas sa sœur. Il n’obtiendrait jamais justice, il était lui aussi condamné à l’enfer. No man’s land était cet enfer.
« Hey pousse toi veux-tu! »
Marshall replia ses jambes vers lui, laissant passer le gardien qui lui reprochait de s’étendre dans le couloir. Cette intervention anodine sorti le psychotique des pensées qui le hantait. Ce n’était pas le meilleur endroit pour réfléchir, avec tout les vas et viens du personnel. Ce n’était pas plus mal ainsi. Marshall suivit du regard le gardien qui s’éloignait, avant de soupirer et de fermer les yeux un moment. On tolérait sa présence dans le couloir, du moment qu’il ne fasse pas des siennes. On l’avait déjà prévenue quelques fois à ce sujet et il n’avait pas dérogé de cet engagement. Aujourd’hui le lieu commun semblait grouiller de partout. La salle de repos portait bien mal son nom et pas question de retourner dans sa cellule et risquer de croiser Ézéchiel. C’était bien la dernière option qu’il choisirait, excluant l’aile gauche de cette prison. Une présence à ses côtés le poussa à lever les yeux. Un homme lui jeta un regard méprisant avant de s’introduire dans la chapelle. Le jeune homme se redressa maladroitement, persuadé de la suite du scénario. Inquiet, il fit face aux lourdes portes. Il ne réagit pas. Figé par la peur il tourna le dos à cette chance qu’il avait de pouvoir adoucir sa conscience. On se jouait surement de lui. Jamais il ne franchirait cette porte. Le jeune homme passa une main nerveusement dans ses cheveux et s’éloigna tranquillement. Marshall n’était pas un héro, c’était un lâche. Il fuyait désormais ce qu’il craignait. Il ne voulait pas être confronté à ce qu’il connaissait trop bien.
FlashBack « Marshall! » Alexis s’était assise sur son lit, feuilletant les dessins de son frère. Elle lui avait adressé un sourire radieux et communicatif. Elle avait se don d’illuminer son entourage par son charisme et son éternelle joie de vivre. Le garçon occupé à sortir son bordel de sous son lit, leva la tête. « Il n’y a aucune fille dans tes BD? C’est nul! ». Évidemment, elle adorait mettre son avis sur tout. Marshall avait levé les yeux au ciel, trouvant l’intervention de sa sœur ridicule. « Je ne veux pas de fille dans mon histoire. » Avait-il simplement répondu avant de retourner à son fouillis. « Tu devrais. Tout le monde sait que les femmes sont plus forte ». Sa sœur éclata d’un rire taquin, mettant un point final à son argument.
Ce n’était qu’une plaisanterie, mais elle n’avait pas eu tord. Elle était certainement plus forte que lui ne l’avait jamais été. Elle avait affronté cette souffrance, avait voulu briser le silence et avait finalement confronté la mort...Le jeune Griffiths donnait une nouvelle fois raison à sa sœur. Jusqu’au bout elle avait démontré un courage sans faille et lui se contentait d’encaisser les coups. Ses images lui avaient parues si réelles. Il avait l’impression que se souvenir remontait tout juste à la veille, alors qu’il datait d’il y a plusieurs années. Avant qu’il ne soit plongé éternellement dans ce cauchemar. Les yeux humides, il tourna le coin, sans se préoccupé du reste. La rage au cœur il frappa dans le mur devant lequel il se tenait. Il n’avait aucun autre moyen d’évacuer sa frustration et sa peine. Jamais il ne pourrait retourner en arrière et même si il le pouvait, il resterait toujours le même; un trouillard.
Dernière édition par Marshall I. Griffiths le Ven 22 Juin - 17:40, édité 1 fois
Ezechiel C. Morgan
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Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. (FREE) Ven 22 Juin - 13:08
« La culpabilité, c’est un énorme sac plein de briques, tout ce que tu as à faire, c’est le poser. » L'associé du Diable
Se confesser, trouver refuge… Sa psychologue lui avait conseillé cet endroit. Etait-elle véritablement croyante ? Avait-elle eu un jour tant besoin d’un refuge qu’elle n’avait rien trouvé de mieux que de s’en remettre à dieu ? C’était une femme de conviction, de toute évidence. Il n’y avait qu’à la regarder, affichant clairement son rôle au sein de l’asile. Elle était là pour une bonne raison, convaincu d’être du bon côté. Ce qui intriguait Ezechiel s’était le pourquoi de sa présence. Comment une femme, de toute évidence intelligente, et séduisante, en venait à s’enfermer dans ce trou sordide, si ce n’est avec l’intime conviction que c’est sa place ? Elle aurait dû être ailleurs. Quelque chose l’avait poussée à venir ici et le jeune homme était convaincu que ce détail avait son importance. Il finirait par déceler une faille, il finirait par savoir et ce serait alors surement la fin de leurs entretiens. Une femme comme elle n’aurait jamais dû avoir besoin d’une futile illusion telle que la religion. Ezechiel n’en avait pas plus besoin qu’elle, bien qu’il aurait surement bien plus de méfaits à confesser. Son salut l’importait peu. Il ne croyait ni en la vie après la mort, ni au paradis. Quant à l’enfer… Il pourrait le supporter. Il était pourtant curieux subitement. Curieux de découvrir ce lieu, de s’y installer brebis galleuse parmi les chrétiens, païens parmi les croyants. Il n’était pas de ceux qui soutiennent obstinément la non existence d’un être. Il était plutôt de ceux qui, à défaut de pouvoir prouver la non existence d’un être, s’évertuerait à prouver sa malveillance. Il se plaisait à croire que si dieu existait, lui serait mort depuis longtemps. Que cet asile n’aurait pas lieu d’être. Les croyants lui rétorqueraient alors avec aisance que Dieu avait fait don du libre arbitre à l’Homme et qu’ainsi il ne garantissait en rien l’équilibre des forces. C’était un débat sans fin à bien y réfléchir. Personne ne saurait prouver son existence et nulle n’oserait en prouver l’absence. A une différence près que la charge de la preuve revient à celui qui déclare.
Il irait comme le lui avait conseillé le Dr Bloom. Il irait dans cette chapelle. Mais au grand jamais il ne s’y confesserait. Il n’aurait que le mot blasphème à la bouche car en se confessant, il se parjurerait lui-même. Il avait attendu la fin du repas. Un quartier libre avait toujours lieu ensuite et les ventres rassasiés avaient l’avantage d’être plus calme. Il avait remarqué qu’une accalmie venait souvent après les repas. Il s’était fait discret comme à son habitude. Attirer l’attention des détenus n’était pas chose à faire. Celle des détenus ? Il l’avait, quoi qu’il fasse. Il s’engouffra dans le long couloir menant à la chapelle et aperçut au loin une silhouette qu’il n’eut aucun mal à reconnaître. Marshall… Sont très cher colocataire de cellule… Une vraie plaie. Sa tête s’inclina légèrement tandis qu’une idée sordide lui traversait l’esprit en regardant l’autre, affichant un léger sourire carnassier sur son visage. Il avait pensé entrer dans la chapelle, s’y asseoir et sourire, tout simplement. Il avait imaginé se remémorer ses plus beaux crimes dans ce lieu saint jusqu’à ce que dieu, dans son absence, se rende à l’évidence qu’il ne pouvait rien faire contre. Absent en sa propre demeure. Pathétique. Mais à présent, une meilleure idée, plus saisissante l’avait effleuré. Il s’approcha toujours du même pas, voyant au loin Marshall s’en prendre au mur. Etait-il là pour prier ? Ezechiel accéléra légèrement le pas lorsqu’il fut seulement à quelques mètres, il jeta un dernier regard derrière lui et aux alentours afin de s’assurer qu’aucun gardien ne serait témoin de ses frasques. Lorsqu’il fut à hauteur de Marshall, il se saisit du jeune homme, par l’arrière de son col et l’attira en le tenant contre lui, à l’intérieur de la chapelle. Tout était allé si vite. Personne ne viendrait les déranger ici.
Une gamine. Il n’y avait qu’une gamine. Elle se retourna et laissa échapper un petit gémissement de surprise lorsqu’Ezechiel projeta son invité contre le mur de pierres froides juste à l’entrée. Il frappa une première fois Marshall, dans le ventre puis se saisit de nouveau de lui et le projeta sur les bancs prévu pour la prière. Cela fit un raffut du diable. Douce ironie que d’inviter le diable chez celui qui l’a déchut par péché d’orgueil. Ezechiel se stoppa au centre de l'allée, laissant place de nouveau à une forme d’apaisement et leva les yeux aux ciel, un léger sourire vivant sur son visage. Il leva légèrement les mains, paumes vers le ciel comme s’il s’excusait de n’être qu’une vermine, comme s’il s’excuser de sa profanation, comme s’il s’amusait de l’impuissance d’un dieu juré si puissant par d’autre.
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Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. (FREE) Mer 27 Juin - 0:45
« Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout.» Fight Club
Marshall faillit perdre pied dans cette altercation qui le prit par surprise. Sa main chercha une prise à laquelle s’accrocher, mais elle ne fit que glisser sur le mur du couloir près duquel il se tenait. Il tenta vainement de se défaire de l’emprise et cria pour prévenir quelqu’un de sa mauvaise situation, mais les portes du lieu saint se refermèrent sur ces appels à l’aide. Personne ne viendrait à son secours. Son souffle fut coupé par le coup qu’il reçu alors qu’il regardait les battants se refermer. Et puis l’impact. En moins de deux, Marshall se brisa le dos sur les bancs de la salle en piteux état. Le jeune homme tomba finalement sur le sol crasseux, trouvant un instant de répit à cette violence gratuite dont il était victime. Il souffla une plainte de douleur qui passa presque inaperçu dans le vacarme qui faisait échos. Ce n’est qu’après que Marshall ouvrit les yeux. La rude rencontre qu’il avait fait ne lui laisserait que quelques ecchymoses. Il fixa le plafond haut, ne distinguant qu’une faible lumière, donnant à la pièce son air sinistre. Le malmené venait de réellement prendre conscience d’où il se trouvait. Loin d’être rassuré, il prit appui sur le banc sur lequel il était brutalement atterri, histoire de se redresser. Il le fit doucement, comme si il avait peur d’y découvrir quelques choses dont il ne voulait pas être le témoin. Il vécu se moment au ralentis, clairement ennuyé de s’être retrouvé ici dans la chapelle. N’était-ce pas justement le signe que ce dieu du pardon ne savait pas quoi faire de lui? Marshall n’avait rien à se faire pardonner, il ne subissait que l’injustice. Il faisait parti de ceux que la religion désigne comme des martyres. Ceux qui subissent et qui perdent tout pour la promesse d’une place au paradis. Il venait d’être brutalisé dans un lieu qui avait connu les vices les plus affreux. Un lieu qui devait être de paix et d’amour. La religion n’était qu’une façade à tout ce qu’il y avait de plus laid dans ce monde.
Son regard rencontra finalement Ezechiel qui se donnait en spectacle au milieu de l’allée. Il n’en fallut pas plus au jeune Griffiths pour comprendre qui s’était amusé à ses dépends. Lui qui semblait importuné par sa présence n’avait apparemment pas hésité à mettre la main sur lui. C’était à rien y comprendre. Même pour lui mettre une raclé, c’était déjà beaucoup trop d’attention de sa part, en dehors de leurs cellule du moins. Marshall s’en serait bien passé. Voila qu’il passait du désespoir à la haine, les seuls sentiments possible à l’intérieur de ces murs. L’envie de lui retourner les coups avaient, bien entendu, traversé l’esprit du psychotique. Il ne portait pas l’ahuris dans son cœur et il n’aurait aucun remord à l’assommer à son tour. Il ne méritait que ca! Comment avoir un pire carma. Difficile d’imaginer un scénario pire que celui auquel il était confronté jour après jour. En plus d’être enfermé injustement, subir l’oppression de l’autorité et se soumettre à la volonté du personnel, Marshall était condamné à partager la même cellule que ce Morgan. Celui là même qui s’acharne à l’emmerder, l’un des pires cas de cette prison de dingue. Ils auront sa peau, c’est évident.
« T’es qu’un salop Eze’! Tu vas… »
Son regard distrait se posa sur la jeune fille qu’il avait vu entrer plus tôt. Elle paraissait uniquement incommodée par le grabuge dont Ezechiel était responsable. Marshall regarda autour de lui, cherchant la présence de l’homme qui avait quasi emboité le pas de celle-ci. Personne. Agacé, mais soulagé, le jeune homme sembla ne plus comprendre ce qui venait de se passer. Peut-être que le plan tordu d’Eze’ n’avait compromis celui de l’inconnu en question. Il aurait très bien pu prendre la porte, quitter la place avant que Marshall ai eu conscience de son départ. Oui, c’était forcément ca. Le jeune homme se tenait enfin sur ses deux pieds, une main sur son ventre qui subissait encore un mal lancinant. Il avait choisi de taire la suite de sa réplique cinglante. On ne pouvait pas résonner un psychopathe.
Ezechiel C. Morgan
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Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. (FREE) Ven 29 Juin - 12:54
« La culpabilité, c’est un énorme sac plein de briques, tout ce que tu as à faire, c’est le poser. » L'associé du Diable
Pris dans un accès de folie incontrôlable, sa force n’avait eu d’égal que le manque de résistance de sa victime. Il savait pourtant Marshall capable de frapper lui aussi, capable de faire mal. Mais l’effet de surprise et l’engouement d’Ezechiel lui avaient permis de prendre l’avantage. Les appels à l’aide de Marshall se perdirent dans les hauteurs de la chapelle sans que personne n’y prête attention, pas même son bourreau. Il n’en avait que faire de lui, il aurait agit de la sorte avec quiconque se serait trouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Sauf peut-être un gardien. Il y aurait pu y avoir un autre détenu devant la chapelle. Marshall n’avait pas eu de chance tout simplement. C’était sur lui que c’était tombé. Il retomberait bien vite dans l’indifférence d’Ezechiel à présent. Il n’avait été que le pantin d’une petite manigance pour le détenu et ne comptait maintenant plus que comme celui qui lui avait servi. Comme celui en qui même Dieu lui-même ne venait pas en aide. Le détenu défiait le père éternel et Marshall n’était qu’un moyen parmi d’autre. Lorsque le vacarme retentissant de l’agression se tut, un silence somme toute relatif se fit et Ezechiel put l’admirer, paumes levées vers le plafond en signe de fausse culpabilité. Il ne prêta guerre attention aux quelques plaintes de Marshall qui se relevait lentement du heurt. Il n’y avait pas eu affrontement car pour cela, il aurait fallu qu’il se défende. Après quelques secondes de béatitude dans cette douce impression de pouvoir, Ezechiel laissa échapper un long soupir tandis que ses mains retombaient, revenant contre son corps, détendu. Il jeta un œil aux environs avant de finalement se tourner vers celui qu’il avait utiliser pour son bon plaisir. Il pourrait raconter à sa psy combien son dieu était impuissant, égoïste et lâche. Il lui dirait à quel point tout dans ce monde concourrait à nier son existence ou à en faire l’un des plus vils représentant de la race humaine. Marshall prit la parole jusqu’à ce que sa pensée ne se perde dans l’extinction de sa voix. Ezechiel sourit légèrement, sadiquement.
« Ca va… tu vas pas y rester, pas cette fois-ci. » Fit-il avant de s’asseoir sur le premier banc qu’il trouva dans la rangée en face de celle où Marshall s’était effondré plus tôt. Il détailla le lieu, le déchiffrant sous toutes ses coutures, dédaignant les dorures et autres œuvres chrétiennes. Ce lieu aurait presque pu être beau s’il n’était pas entaché par des croyances maladroite et inutiles. Ezechiel avait toujours été sensible au beau, au noble, même à l’artistique et ce qu’il y avait d’histoire mythologique derrière. Mais il tenait la religion en horreur. Si encore ce n’était que des contes, des histoires qu’on se raconterait au près d’un feu le soir pour se distraire… Mais non. Il fallait y croire, être croyant, être stupide. Son regard se posa une nouvelle fois sur la gamine debout dans l’allée. Il se leva et la rejoint, lui tournant autour lentement, le visage légèrement incliné pour la regarder. Pourquoi venait-elle ici ? Se croyait-elle en sécurité ? Elle lui rendit son regard, sans défie, juste un regard, presque vide. L’absence de crainte était flagrante cependant. Son cœur ne devait pas dépasser les 80 pulsations par minutes. Ezechiel aurait aimé pouvoir l’entendre. Il n’en fit rien, ne la touchant pas et finit par s’éloigner d’elle pour retourner vers Marshall.
« Je devrais te frapper encore pour l’injure dont tu m’as qualifié… mais je suis dans un bon jour. Qu’est ce que tu faisais devant la chapelle ? » fit-il en s’asseyant de nouveau à la place qu’il occupait plus tôt. Sur le dossier du siège de devant trônait un numéro, comme sur tous les autres. L’une des mains de l’homme s’éleva légèrement et ses doigts vinrent effleurer la petite médaille d’or gravé du chiffre 23. Il se tourna alors et chercha le numéro de sa place, 13. Il leva une nouvelle fois les yeux au ciel en affichant un léger sourire. « Je ne suis pas superstitieux… » fit-il pour lui-même.
Le Tyran
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Sujet: Re: Tu dois admettre qu’il est possible que dieu ne t’aime pas du tout. (FREE) Jeu 19 Juil - 11:15
Il glissait a travers les couloirs, tel un serpent rampant sur le sol humide d'une vieille maison en pierre. Une odeur de mort circulait dans l'air, mais c'était une odeur que chacun avait apprit a adopter, a connaitre et a ne plus craindre. Non il y avait pire dans l'enceinte de l'asile, la mort ne pouvait être qu'une délivrance après tout ce qui se passait derrières les mur souillés de sang, d'acide sulfurique, d'éther et autres. l'homme cracha par terre et s'essuya les coins de la bouche du revers de la main, il sorti ensuite une chique qu'il mordit fortement avant de laisser échapper un râle. Il se plaisait ici. Tout le monde haissait cet enfer mais lui il se trouvait un rôle fort agréable a jouer, il était l'un des démons serviteur de satan, l'une de ces créatures qui embrochait les corps des damnés et les poussait dans les flammes éternelles afin qu'ils souffre d'une agonie infinie. Cette idée le fit sourire, Il n'était en rien l'un de ses cafards enfermés dans des cages, bavant a moitié sur leur torse, ces êtres inférieurs privés de leur conscience. D'ailleurs grâce a lui, certains s'étaient fait lobotomiser, quelques petits bidouillages dans le dossier médical et hop! un fou au besoin de lobotomie, un légume en plus. Il connaissait tout des "patients" enfermés ici, mais pour lui ils n'étaient rien d'autre que de la vermine qui méritait la mort, et pire. Il ne se déplaçait jamais sans son taser, un bijou qui lui permettait d'avoir le dernier mot dans n'importe qu'elle situation. il empoigna la crosse du pistolet électrique et fit quelques pas de plus dans les couloirs. Ici personne ne connaissait son véritable nom, personne ne savait d’où il venait et c'était tant mieux, seul lui pouvait s'amuser avec les tarés de cet hôpital mal famé. Il se délectait de la douleur des autres, de celle qu'il procurait, ils ne méritaient que ça après tout. de simples rat de labo, c'est ce qu'ils étaient, ils crèveraient comme des chiens après avoir souffert comme des martyrs, et ça il y veillerait personnellement. Après avoir déjeuner, L'homme se leva de la cafeteria du personnel, et entreprit d'aller chercher un détenu pour l'emmener dans la salle des soins où il devait subir des " examens", évidemment il n'en était rien. Il reprit ensuite la direction des couloirs qu'il arpenta avant de se diriger vers le bâtiment central. Il arriva au niveau de la chapelle, se demandant si il y avait vraiment ici des fou qui s'amusaient a prier un quelconque dieu qui les avait abandonner a leur sort. Finalement la religion c'était des foutaises, ici le seul Dieu susceptible de tenir la vie des autres dans sa main c'était lui et personne d'autre. Il baissa le regard et remarqua que ses chaussures venaient de heurter un crucifix. L'homme se baissa et l'attrapa un sourire narquois sur le visage " faut croire que t'as oublier quelques pourritures ici bas p'tit gars.", L'homme laissa tomber le crucifix qui s’explosa par terre puis il posa sa semelle en cuir sur l'objet avant d'en écarter les morceaux détruit. L'homme s'assit sur un vieux banc délabré et sortit de sa poche un paquet de tabac, des feuilles et un filtre et se mit a l'oeuvre de se préparer une cigarette. Une fois terminée, l'homme porta la cigarette roulée a sa bouche, sorti un zippo de sa veste en cuir et fit claquer le clapet voyant apparaitre une petite flamme qui alluma ta tige qu'il s'était préparé, il referma le briquet et le rangea soigneusement dans sa poche. l'homme fit quelques pas avant d'entendre des bruits de voix tout a fait reconnaissable. méfiant et silencieux, il cala sa cigarette entre ses dents et se dirigea d'un pas lent vers les voix. deux éléments considérés comme les plus dangereux étaient en train de parler, il avait lu tout leurs dossiers et en savait beaucoup sur eux pour savoir qu'ils ne devaient pas se trouver ici par simple principe de moralité, comme si ces insectes pourraient obtenir le pardon d'un quelconque être supérieur, foutaises, ils étaient voué a pourrir ici et ne trouverais aucune échappatoire ni physique ni morale a leurs desseins. il s'avança alors vers le jeune homme brun qui répondait au nom d'Ezechiel, il fut drôle de constater a quel point son prénom jurait d'une façon paradoxale avec ce qu'il était : un monstre au gout du sang, une vermine, un moins que rien dans ce bas monde dégueulasse, il savait ce que le jeune homme était, tous se méfiait de lui alors que l'homme passait son temps a le pousser a bout pour avoir une bonne excuse de le descendre. "peut - être devrais tu commencer a l'être Morgan, des saletés dans ton genre n'ont plus que ça a faire non? ", un regard vil, un sourire cruel s'ajouta a son sarcasme... " je vais te confier un secret... personne ne te sauveras ici, tu es condamné depuis le jour où ta putain de mère t'as mis au monde Morgan." Il tapota la crosse de son taser, le sourire au lèvres, en gardant dans sa main gauche un canif ouvert au cas où le jeune Morgan lui sauterait au cou, mais dans tout les cas, il savait qu'il aurait le dessus, un seul faux pas de celui-ci et c'était l’expérience médicale, l'enfer du bistouri et du scalpel, l'ouverture a froid du crane, assuré. A part s'il réussissait son coup et qu'il le tuer d'un seul coup, mais ça il n'y croyait pas, l'homme avait beaucoup trop de forces et d'armes pour mourir d'une façon aussi simple.
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