Dante&Allera

Il faudrait que je me bouge, mais le truc c'est que je n'en avais aucune envie. J'étais là, affalé sur mon lit, a regarder le plafond, tandis qu'il n'était que 5h30 du matin. Mon service a l'asile commençait a 6h15, en toutes logiques, j'aurais déjà dus être sous la douche, pour me préparer par la suite mais la.. que dalle, la flemme intégrale, et surtout, une envie de vomir a l'idée de devoir retourner la dedans, et devoir gérer mes crises de dingues. Plus ça allait, et plus les crises, enfin, les "pulsions" étaient violentes. L'autre jour, j'avais tabasser a mort un des "pensionnaires" de l'asile, parce qu'il m'avais regarder de travers, heureusement, personne, enfin personne du personnel je veux dire, ne m'a vus faire. Si ça continu comme ça, je vais finir par me faire internet ici, avec ceux pour qui je jouais les gardiens, c'était ma plus grande peur..
Enfin bref, je cessais de penser a tous ça pour le moment, et me dépêchais de me lever, pour aller prendre une douche.. J'y restais alors vingts bonnes minutes, en profitant pour essayer de me détendre le plus possible, afin qu'aucune de ces foutues crises ne ce déclenche encore aujourd’hui. Une foi sortis, je me prépare en vitesse, mettant comme d'habitude ma "tenue de travail", qui consistait en un espèce d'uniforme. Une foi prêt, je pris mes clés de voiture et hop direction l'asile. Plus j'approchais, plus je sentais l'ambiance oppressante, et froide de l'établissement. Quelques minutes après seulement, j'arrivais enfin.
Et voila, j'étais dedans, c'est partit pour plusieurs heures de présence. Soudainement, je réalisais, trop tard bien sur, que je n'avais pas pris mon traitement et que même, je l'avais oublier chez moi. Merde, comment est-ce que j'allais faire ?! j'étais mal la ,très mal, je ne pourrais pas me contrôler sans ces trucs, j'en avais besoin... trop tard pour retourner les cherchez, j'allais devoir faire sans. Stresser a l'idée de craquer en public, je commence ma ronde quotidienne, les mains dans les poches, en essayant de rester le plus calme possible. Espérons que rien ne me perturbe aujourd'hui.

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Allera hanté les couloirs, c’était son habitude depuis maintenant des années. Tel un fantôme, elle haïrait sans but dans le silence de mort qui régné dans les couloirs. Seul quelque cri venant des cellules venait troubler le silence apaisant de l’asile. N’importe qui aurait eu la chair de poule en se baladant comme ainsi dans les couloirs de se lieu maudit, mais Allera si sentait bien, si sentait presque chez elle et puis la peur était un mot absent de son vocabulaire, de toute façon de quoi aurait-elle dû avoir peur, des gradients ? Non eux avaient tendance a l’évité comme la peste, ils connaissaient son caractère sadique et savaient qu’en la moindre occasion la belle demoiselle finissait toujours part vous faire subir les pires choses. Alors peu être des autres pensionnaires ? Eux aussi savaient très bien qu’il valait mieux éviter de se mettre sur son chemin, surtout depuis l’incident avec l’infirmière.

Ah l’infirmière, jolie petite chose entre les doigts expérimentés de la brune sadique. Elle était venue pourtant avec tans de bonne intention à l’égard d’Allera, elle était venue jusque dans sa cellule pour la soigner, la soulagée. Elle avait pensait que comme ça la demoiselle serait peut être plus douce avec elle et qu’elle passerait au travers des mailles du filet. Pauvre folle qu’elle avait été en pensant cela, en pensant pendant une fraction de seconde que la brune était capable de pitié, voire pire, de douceur avec elle. L’infirmière n’avait pas voulu de gardien et encore moins qu’on attache sa patiente malgré les recommandations des gradients, elle n’avait voulu en faire qu’a sa tête et faire confiance à son instinct qui avait jugé la brune comme calme et inoffensive. Allera avait tout de suite compris et tout de suite elle entra dans son jeu, faisant des sourires et même un effort en discutant avec elle. La brune avait patienté, observant, cherchant la moindre occasion qui se présentait à elle pour s’amuser avec son nouveau jouet. Elle avait tellement de scénarios en tête, tellement de choses qu’elle aimerait faire subir a cette stupide blonde et quand l’occasion fût enfin là, la brune n’hésita pas une seconde, elle saisit la seringue avec laquelle la jeune femme lui avait injecté des antibiotiques et lui la planta dans l’œil. Allera put sentir l’aiguille entrée dans le globe oculaire avec la facilité d’un couteau plonger dans du beurre bien mou. Les cris de la blonde suivirent de près ainsi que la jubilation de la brune. Les conséquences a cet acte avaient été grande, mais peut lui importer, rien ne pourrait effacer le souvenir de cette femme se tordant de douleur sur le sol de sa cellule.

Voila pourquoi Allera savait qu’elle pouvait se balader en toute tranquillité et puis de toute façon de nuit qui croisé dans ses couloirs maudits. Il y eu pourtant un bruit de pas suivi d’un autre et d’un autre, il se rapprocher, mais qui ? Peut-être un autre patient qui comme elle avait décidé d’abandonner sa cellule pour le temps d’une balade ? Peut probable tout de même. Comme un papillon attiré part une flamme Allera se dirigea droit vers les bruits de pas et c’est là qu’elle le vue au détour du couloir.

-Dante. La voix de la brune était froide comme à son habitude, jamais sa voix ne trahissait le moindre signe de sentiment. – Dante, j’ai vu ce que tu as fait. Son rire sadique résonna soudain dans les couloirs déserts et c’est avec une rapidité surprenante que la brune pénétra dans la salle de repos, elle savait, elle pouvait sentir que l’homme allait la suivre ici.

Dante&Allera

Qu'est-ce qui avait bien pus me passer par la tête, pour que j'oublie ces foutus médocs ? d'habitude, c'est la première chose a laquelle je pense, en me réveillant le matin ! j'ai tellement peur que quelqu'un me voit péter un câble, et me jette dans une des cellules avec les dingues, que j'en deviens presque obséder par ces foutus médocs.. Le pire, c'est que j'avais de plus en plus de mal a me les procurer, on commençait a me poser des questions, des questions assez gênantes, du style " pourquoi avez vous besoin de ça Mr Thorne ? vous aussi, vous avez des soucis psychiatriques ? vous savez, vous pouvez vous faire aider, a l'institut dans lequel vous travaillez.. " Et je m'en sortais avec des conneries, comme quoi je prenait ça pour rester calme face aux tarés dont je devais m'occuper tout les jours, pour rester d'aplomb et ne pas me montrer faible face a eux. Et ça marchait, mais les regards des pharmaciens devenaient de plus en plus insistants, et j'avais peur qu'ils ne finissent par me dénoncer. Enfin bref, tant que ça durait, je faisait avec, et s'ils me dénonçaient, je m'enfuirais je ne sais ou, je n'est pas envie de finir mes jours dans ce taudis répugnant..
J'étais toujours là, errant comme une âme en peine dans les couloirs de l'aile droite, quand je reçut un appel sur mon.. comment appeler ça ? un espèce de téléphone de service " Est-ce que quelqu'un m'entend ? J'ai besoin d'un coup de main dans l'aile gauche, un de ces dingues fait des siennes ! c'est Spangler, il m'a piquer ma matraque ! " Ba voyons.. comme si j'allais accourir la bas pour aider cet ahurit, qu'il se débrouille, je ne voulais pas prendre le risque de faire une crise si je m'énervais après quelqu'un. Du coup, j'éteignis ma radio, et me dirigeais vers la salle de repos. Soudainement, une vois féminine m'interpella. Je connaissais cette voix, c'était Allera, une des dingues dont je m'occupais, mais aussi une des plus dangereuses.. seulement, avec elle, c'était différent, elle avait ce charme.. ce mimétisme incroyable, elle me fascinais, et ça, bien que je sache qu'elle était folle a lié. " Je sais ce que tu a fait " ces mots résonnèrent dans mon crâne, et je me figeais sur place. Que savait-elle ? m'avait-elle vue quand je.. non, pas possible, j'étais seul ! fronçant les sourcils, je la regarde, et la suit dans la salle de repos, m'adressant a elle : " Qu'est-ce que tu crois avoir vus hein Blackness.. ? " Je lui parlais d'une manière neutre, ne voulant pas qu'elle me pète un câble alors que j'étais seul avec elle..

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Allera était plus qu’euphorique elle qui pensait a juste déambulait dans les couloirs avait enfin trouvé quelqu’un pour se distraire. Et pas n’importe qui en plus Dante, cela faisait un moment que la brune l’avait à l’ œil, sans le savoir pourquoi depuis son arrivé Allera avait trouvé un intérêt au jeune homme. L’intérêt ne venait pas de sa beauté ça la brune s’ne fichait pas mal, disons qu’il y avait quelque chose en lui qui la fasciné, il avait un truc hors norme, il ne ressemblait pas aux autres gradients, voila surement d’où venait la fascination de la brune à moins qu’il y ait autre chose…

La brune tournait comme un lion en cage attendant patiemment qu’enfin sa proie face son entrée dans la salle de repos et le moins que l’ont puisse dire c’est qu’il ne mit pas longtemps à faire son entré. Allera l’observa longuement, analysant chaque émotion qui passaient sur le visage du gardien, il semblait perturber par les révélations de la brune. La situation amusait la brune elle savait très bien qu’en le prenant aux dépourvues comme elle venait de le faire elle prenait le dessus sur lui et Allera adoré ça plus que tout. Il prit enfin la parole avec une voix plus sûre que son apparence ne voulait le faire voir. " Qu'est-ce que tu crois avoir vus hein Blackness.. ? " Le ton neutre de sa voix ne plut pas du tout à Allera, qui aimait sentir la panique et la peur dans la voix de ses victimes.

- Je n’aime pas qu’on m’appelle par mon nom de famille, cette vie-là est morte pour moi, il va falloir que tu fasses un petit effort, mon cher Dante. Doucement comme un prédateur l’aurait fait avec sa proie la brune se rapprocha de lui, elle voulait le pousser a bout, le poussait dans ses derniers retranchements et la seule façon d’y arrivait été de lui faire peur. Dès qu’elle se mit en mouvement Dante se mit à reculer, comme pour garder un écart acceptable entre lui et Allera. Mais la pièce étant petite il se retrouva très vite bloqué comme le mur, Allera en profita pour se rapprochait encore plus de lui jusqu'à ce que leurs corps se touche presque. La brune sortie une main de son dos et vint poser son doigt sur le haut de la matraque du gardien. –Je t’ai vue te servir de ça sur un malade Dante, c’était si orgasmique, si excitant de te voir t’acharner sur se pauvre fou, j’avoue que je n‘aurais pas fait mieux bravo, tu m’as fait pensée a moi. Un sourire sadique s’afficha aussitôt su le visage d’Allera, elle menait son plan à merveille. –je me demande un truc quand même, pourquoi tu n’es pas avec nous ? Un esprit tordu comme le tien aurait plus sa place avec nous plutôt qu’avec ces maudits gardiens. Elle leva la main vers le visage de Dante et du bout du doigt lui caressa la joue. – Un si bel esprit gâcher par tans de règles.